L’accumulation de la masse générée par l’homme sur la Terre
Bien que ce graphique illustrant l’accumulation de la masse créée par la production humaine ne concerne pas spécifiquement les villes, force est de constater que les 549 gigatonnes de béton, les 65 gigatonnes d’asphalte, les 92 gigatonnes de briques et les 386 gigatonnes d’agrégats sont majoritairement présents dans les villes.
Le graphique, basé sur une étude publiée dans Nature, montre de façon spectaculaire l’ampleur de notre production, surtout si on la compare à la biomasse mondiale.
En 2020, la quantité de masse créée par l’humain, ou masse anthropique, a dépassé pour la première fois le poids sec (à l’exception de l’eau et des fluides) de toute la vie sur Terre, y compris les humains, les animaux, les plantes, les champignons et même les micro-organismes. […]
Au cours du siècle dernier, la masse produite par l’humain a augmenté rapidement, doublant approximativement tous les 20 ans. La masse cumulée de ces matériaux est passée de 3 % de la biomasse mondiale en 1900 à une masse équivalente aujourd’hui. […]
Chaque année, nous extrayons de la Terre près de 90 milliards de tonnes de matières premières. Par exemple, un smartphone à lui seul peut contenir environ 80 % des éléments stables du tableau périodique.
Le graphique permet de bien visualiser notre impact et la nécessité de repenser nos villes et nos modes de vie.
Photo: ciment par Adam Przeniewski, Unsplash