Parfois, un impact positif ne nécessite pas un budget énorme, une nouvelle technologie ou une innovation surprenante. Parfois, il suffit de constater un besoin et d’examiner les services et équipements déjà existants.

Cela a été le cas dans la banlieue de Seattle avec la création de lignes de bus spécifiques pour mener les habitants de différents quartiers jusqu’aux sentiers de montagne, où ils peuvent profiter de la nature et faire de l’exercice. Quand on y pense, il est assez évident que c’est un genre de service qui devrait exister ailleurs, et que « les agences de transport doivent s’assurer que, peu importe leurs limites, les citoyens peuvent accéder aux terres publiques avec des ressources publiques comme le transport collectif ».

Ces lignes de bus contribuent non seulement à soulager certaines infrastructures de stationnement et la congestion du trafic, mais permettent également l’accès à la nature pour les communautés avec moins de voitures et moins d’espaces verts.

« Les communautés noires, latines et asiatiques sont trois fois moins susceptibles de vivre à proximité de parcs et d’espaces ouverts que les communautés blanches », déclare Jackie Ostfeld, directrice de la campagne Outdoors For All du Sierra Club. « C’est une injustice environnementale qu’il y ait tant de citoyens qui n’ont pas accès aux parcs et aux espaces verts. »

Comme le mentionne l’article, utiliser le transport en commun pour se rendre dans la nature n’est pas nouveau, plusieurs villes ont cette option, mais c’est relativement arbitraire; les voyageurs se créent un itinéraire pour arriver proche d’un sentier et trouvent ensuite un moyen de s’y rendre. En revanche, ces programmes sont intentionnels, leur but étant de conduire les gens de leur lieu de résidence jusqu’au pied de la montagne. Ils peuvent avoir un achalandage beaucoup plus élevé en utilisant des stratégies de marketing pour atteindre leur public cible.

L’innovation de Trailhead Direct consiste à faire du service une fonctionnalité plutôt qu’un bogue en fournissant un service à ceux qui, autrement, ne pourraient pas se créer un itinéraire qui les rapproche d’un sentier.