Se réconcilier avec la nature commence dans nos jardins
Parfois, pour découvrir les possibilités de changer notre environnement au mieux, il suffit de réévaluer ce à quoi nous sommes habitués, d’examiner les valeurs par défaut, puis de trouver ce qui est réellement nécessaire et approprié au contexte et besoins actuels. C’est exactement ce que fait le projet Nouveaux voisins, en s’intéressant à quelque chose qui passe inaperçu, les cours privées, et en trouvant des moyens de les réinventer. Ils veulent faciliter les transitions socio-écologiques et l’action communautaire en faveur du climat grâce à une plateforme qui rassemble des fonctions « pédagogiques, actionnables, évaluatives, financières et réglementaires”.
Aux États-Unis, [les pelouses sont] la plus grande culture irriguée. Transformer la culture des pelouses parfaitement manucurées représente donc une énorme opportunité pour une action climatique collective. […]
Au-delà du développement de politiques publiques, des stratégies législatives et d’incitations financières, il est essentiel d’accroître la capacité d’action sur le terrain des individus et des communautés par le développement du jardinage écologique sur les cours résidentielles.
En tant que citoyens, il est parfois difficile de saisir ce que des pratiques à petite échelle peuvent accomplir, et encore plus difficile de voir comment elles pourraient collectivement avoir un impact plus important. De tels projets, qui relient une action locale personnelle à un mouvement plus large pouvant être mesuré et analysé, peuvent combler ce fossé et avoir des résultats tangibles non seulement sur le terrain, mais aussi dans notre compréhension individuelle de la façon dont nous pouvons agir collectivement.
Il s’agit d’établir les fondements d’un mouvement qui propose une nouvelle forme de cohabitation entre la nature et nous, un jardin à la fois, au-delà des clivages urbains, de banlieues et ruraux.
L’article dont le lien figure ci-dessus présente une partie des recherches effectuées pour structurer le projet, la manière dont il peut être efficace, ainsi que les premières orientations qu’une telle plateforme pourrait prendre et ce à quoi elle pourrait ressembler. Ils ont identifié cinq catégories d’action, qui sont : informer, transformer, cartographier et mesurer, modéliser et visualiser, et enfin coordonner et influencer.
C’est un excellent exemple d’action locale tout en pensant et s’organisant à l’échelle mondiale. Et de penser à petite échelle tout en ayant pour objectif d’avoir un impact à plus grande échelle.